Né en 1982, à Tiassalé en Côte d’Ivoire, d’un père sculpteur et d’une mère couturière, Yavo Landry, fait partie des graines que Mathilde Moreau (Directrice de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts d’Abidjan) a emblavé pour assurer la rélève dans le milieu de la culture et des arts en Côte d’Ivoire et sur le continent Africain.
Après un brillant parcours académique et artistique à l’Ecole Nationale Beaux-Arts d’Abidjan, ce jeune artiste sculpteur a su combler son talent auprès de sommités culturelles comme maître Koffi Donkor en atélier sculpture de ladite école. En plus du savoir livresque et de la technicité inculquée dès son jeune âge par son père, Yavo Landry brille par la qualité de son amour pour l’art.
Très exemplaire comme étudiant et soucieux du travail bien fait, sa franche détermination, lui a permis d’obtenir de nombreuses commandes d’oeuvres sculpturales dans toute l’Afrique de l’Ouest. Habitué aux simaises, Il fut lauréat de divers concours d’Art.
Dans la quasi totalité des oeuvres de notre artiste, nous pouvons comprendre qu’il a l’amour du risque et aime prendre de véritables risques. “Ses sculptures représentent des corps en mouvement, souvent en équilibre et dans des positions originales et d’une complexité intéressante. En quelque sorte, nous pourrions dire que c’est sa signature : il aime sculpter la complexité des corps de femmes en mouvement.
La technique utilisée pour la réalisation de ses œuvres part du modelage. La finition dépend de l’œuvre dans son contexte ou du commanditaire : bronze, marbre, plâtre, sciure de bois, polyester…
En France depuis 2010 pour continuer ses études, ainsi que pour démarrer une carrière internationale, sa sélection au Concours des « Rendez-vous du David » est un bon départ, un rebondissement tant attendu pour l’artiste, un événement qui représente pour lui un espoir, une reconnaissance de son travail qui vient de si loin. Marseille 2013, Capitale Européenne de la culture, vers d’autres contrées, d’autres horizons. “ Ainsi va tout doucement et surement notre artiste.
source : http://100pour100culture.com